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Métamorphose d'un Papillon

Métamorphose d'un Papillon
  • - Bah tu dis quoi? C'est pas les papillons qui se métamorphosent, ce sont les chenilles, qui se transforment en papillon! - Oui et ben, le papillon dont je parle, figure toi qu'il se transforme en fleur de vie lui.
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Métamorphose d'un Papillon
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26 décembre 2011

De l'euphorie à la déprime. Elle a 15 ans soudain.

"Sei que a chuva é grossa, que entope a fossa,

que o amor é curto e deixa mossa,

mas quero voar, por favor!..."

(Passou por mim e sorriu - Deolinda)

 

Pourquoi maintenant et pas il y a 1 an?

Le coeur en vrac, elle y pense sans cesse. Elle cherche tous les stratagèmes pour ne serait-ce que l'apercevoir. Et elle ne peut s'empêcher de penser qu'elle s'est réveillée trop tard. La peine aurait du s'envoler au bout de quelques jours, mais elle est restée.

Et elle fait n'importe quoi. Elle pourrait pas plus mal s'y prendre.

Pourtant elle y croit. Ca oui. C'est peut-être juste parce que ça fait longtemps que ça lui était pas arrivé. Elle se noie certainement dans un verre de faux espoirs. C'est toujours mieux que dans un verre de vin. Et par-dessus tout, elle est égoïstement persuadée qu'elle a quelque chose de plus que cette autre qu'elle ne connaît même pas. C'est qu'une histoire d'estime de soi, c'est pour se sentir exister, pour se sentir moins nulle sûrement.

Il se nomme Persévérance.

Elle lui prouvera qu'elle en vaut la peine. Mais l'attente est difficile. Elle enserre son coeur et l'empêche de prendre sa respiration, c'est comme si sa vie s'arrêtait. Comme si elle n'allait recommencer que lorsque le dénouement arriverait... Qu'il soit bon ou mauvais.

Mais elle veut espérer que tout ira bien.

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29 septembre 2011

Une semaine comme ça, où rien ne va.

Ca a commencé dès lundi. 

Lundi matin, je décide de prendre ma voiture car je dois aller à la banque et faire trois courses le soir. Jusque là tout va bien. Je monte donc dans ma tuture rouge, et croyant être garée comme d'habitude alors que j'étais plus avancée, je braque à fond... Et.... Craaaaac!... Dlong dlong... Et un! Un rétro qui pendouille! Bon... ça commence bien. Bon. Pas de panique, un bon coup et le rétro est remis (l'avantage des vieilles voitures!), c'est parti.

La journée passe. Les réflexions de ma supérieure également... Relativisme. Et le soir arrive, je me rends donc à la banque. Mais on est lundi. Et oui. Les banques sont fermées le lundi. Et ouais... je m'y ferai jamais. Bon tant pis.

Mardi passe.

Mercredi matin, il fait beau. Chouette je ressors le vélo. Clataclatataclatata... Et c'est pas possible! Le dérailleur qui déconne, mais pas le temps de le réparer ce matin, je monte donc les marches quatre à quatre pour prendre les clés de la voiture. Et là... avec le reflet du soleil, je me rends compte que je n'avais pas seulement déboîté le rétro... J'ai aussi bien enfoncé mon aile avant gauche. Boudu con... Bon ça roule quand même...

Et... puis ça continue chaque jour un enchaînement de petites choses qui rendent la semaine interminablement pénible.

Ah oui, pis j'oubliais la nénette au volant de son Audi ou de sa BMW qui m'a lancé un : "Connasse! Faudrait avancer avec ta charette!"... Je faisais juste demi-tour en sortant de ma place de parking...

Oui, y'a vraiment des semaines comme ça, tu sais pas pourquoi, mais rien ne va.

19 septembre 2011

Un nouveau regard.

Un nouveau regard plus indulgent.

Plus patient.

Plus confiant.

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Tous droits réservés. Marie et Pierre.

5 septembre 2011

Coups de Coeur #1

J'ai bien du retard avec la boulimie de lecture qui me prend parfois si soudainement! Voici donc quelques uns de mes coups de coeur littéraires... et un petit plus cinématographique!

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Le premier coup de coeur dont je vais vous écrire quelques lignes est Kafka sur le Rivage d'Haruki Murakami.

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Il n'est pas facile au début d'entrer dans l'étrange univers que construit cet auteur japonais. Mais lorsqu'enfin on est accroché au fil de cette histoire absolument fantastique, on a du mal à le couper ne serait-ce que le temps d'une nuit! L'ambiance de ce livre, et plus généralement des écrits d'Haruki Murakami, est tout à fait surprenante. Il mêle adroitement fantastique et réel, rêve et réalité... en insinuant le doute dans les esprits par un tour de main exquis. Entre poésie, philosophie et psychanalyse, il introduit des réflexions autour de la vie, l'amour, la mort... Un voyage d'introspection pour le héros comme pour le lecteur. Un récit envoûtant, une écriture originale et déroutante... et tout cela vous aspire sans prévenir!

 

Mon second coup de coeur se nomme Le Cercle Littéraire des Epluchures de Patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.

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Dans le style épistolaire, ce livre a pas mal défrayé la chronique. Et selon moi, il valait les honneurs qu'on lui a offerts! Ce livre traite finalement d'histoires assez tragiques, mais le style épistolaire donne à l'ensemble une légèreté rassurante. On se délecte, on lit une lettre puis on en lit dix. On est attaché à tous ces personnages tissés entre eux comme par une invisible toile d'araignée, dont les chemins se croisent d'une manière ou d'une autre. On retient son souffle, on espère, on rit, on a mal au coeur... Bref, à vous d'en faire l'expérience!

 

Celui que je vous présente maintenant est un de mes livres préférés, Soie d'Alessandro Baricco.

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Ce livre n'est pas un grand inconnu, il a connu un franc succès et il le mérite. C'est l'histoire d'un tissu sublime menacé, d'expéditions pour sauver les élevages de vers à soie. C'est aussi un choc des civilisations. Avec ce livre on part en voyage, une autre époque, un autre pays... au fil des saisons et du temps qui passe lentement, à la rencontre de personnages forts. On le lit vite, mais quand on le ferme on a ce sourire aux lèvres du lecteur qui a été emmené loin. 

 

Je continue avec Les Lits en Diagonales d'Anne Icart.

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Roman auto-biographique où l'auteure parle du héros de son enfance, son frère aîné handicapé. Il ne faut pas réellement chercher une histoire dans ce livre, car c'est plutôt comme une longue déclaration d'amour à ce frère héros déchu de son trône par son handicap, parsemée de souvenirs parfois cruels. Par ce livre, Anne Icart met des mots sur la relation particulière qui existe entre frères et soeurs lorsque l'un d'eux est porteur de handicap. Une relation qui oscille entre protection et rejet, admiration et honte, jalousie et fierté de faire mieux. Ce livre est sans prétention, et cette narration modeste fait, selon moi une grande part de son charme!

 

Et pour finir, je dirais presque "le meilleur pour la fin" : Le Coeur Cousu de Carole Martinez.

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En général je n'accroche pas tellement aux récits se déroulant avant le XXe siècle, mais il y a des livres qui abattent nos barrières et nos a priori. Carole Martinez nous raconte l'histoire d'une famille espagnole du XIXe siècle, qui est finalement assez tragique. Ce livre renferme des croyances, des personnages merveilleux, des superstitions... et la limite entre réel et imaginaire est plus fine qu'une feuille de papier. Ce récit mêle fable et conte, et l'écriture de l'auteure est parfaite pour ce récit. Elle stimule nos sens, nous emporte par la surprise, c'est envoûtant... et c'est son premier roman! Mais je n'en dis pas plus, je vous le conseille seulement +++++++ !

 

Bref... En voilà quelques uns de mes coups de coeur... Mais je pourrais aussi vous conseiller Le Libraire de Régis de Sà Moreira, La Belle aux Oranges de Jostein Gaarder, Montedidio d'Erri de Luca, L'Enfant de Noé d'Eric Emmanuel Schmitt... 

Ma mémoire égale celle d'un poisson rouge, je ne me souviens donc pas de tout ce que je lis, mais j'essaierai de me montrer plus rigoureuse pour le prochain épisode!

  

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Comme promis mon gros coup de coeur cinématographique :

Tous les Soleils, film de Philippe Claudel (qui d'ailleurs se défend très bien par ses livres également!)

Ce film raconte le quotidien d'un prof de musique baroque, italien, enseignant à Strasbourg... et passionné des tarentelles! Ceux qui me connaissent un peu savent ce que représente l'Italie et sa culture pour moi, et combien j'aime ces musiques et danses du Sud. Et comme il m'a été doux de voir ce film sous fond sonore des magnifiques tarentelles baroques de Christina Pluhar. Et puis ces charmants instants où la langue italienne vient enchanter nos oreilles de sa douce violence!... Mais ce film, ce n'est pas que l'Italie, c'est aussi toute la simple complexité de la vie et des rapports humains. C'est une adolescente rebelle, un tonton révolté, des fantômes du passé, des sentiments, des émotions...

Bref, je ne suis pas une grande cinéphile, très loin de là, mais ce film m'a profondément touchée alors n'hésitez pas... Car comme il a eu plus de succès que prévu, l'Utopia prolonge sa projection!

 

Sur ce, bonne nuit!

8 juin 2011

Non so come lo scrivere...

... Francese, italiano, portughese, inglese... Allora deciso di mesclare tutto. Perchè la mia vita sembra a queste lingue numerose che mi occupanno una parte del cuore. La mia vita è piena ed al stesso tempo vuota.

 

Eu tou cansada. 

 

Fatiguée de ne pas avoir confiance. Stanca di fare le cose male. Di non sapere dove vado.

 

Eu tou muito triste.

 

I don't success. 

 

Quale il camino fatto per me? Quale nel questo mondo la strada fatta per accogliere i miei piedi?

 

Eu tanho saudades.

 

Je cherche. Yes I'm looking for a reason. Una raggione d'andare davanti. Un sens.

Eu nao quero tar sozinha.

 

Eu vou dormir.

 

Boa noite. Buona notte. Good Night... Faites de beaux rêves.

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31 mai 2011

Come il girasole, ballo con il sole nel cuore.

Amore. Amamni come ballo. Voglio vivere la passione. Voglio il principe affascinante. Mi manca, lui chi mi direbbe TI AMO AMORE MIA. L'uomo di cui il cuore balla con il mio. Il mio romantismo mi perderà, lo so troppo bene. Ma non fa male di suonare un po' la musica dei miei sogni. Che dolce cosa di aspettare LUI, di sentire tutto il suo corpo teso verso le braccia innamorate. Ah... Come mi sarebbe dolce la vita con qualcuno ad amare di tutto il mio cuore. Si si, lo so che sogno l'amore più bello che l'è spesso, ma mi piace così. Adesso vado a dormire, con il mio principe negli occhi.

22 mai 2011

Le bonheur fait des envieux.

Certains diront que le bonheur se transmet, qu'il déteint comme la petite robe rouge toute neuve que tu laves systématiquement avec ton pull blanc préféré. Bref. Où en étais-je? Ah oui. Le bonheur. C'est une idée étrange, un concept subjectif difficile à définir. Tu me diras, si chacun s'y retrouve à quoi bon y réfléchir? Mais c'est bien là que le bât blesse. On voit souvent le bonheur des autres, mais on ne parvient pas à trouver le sien. Et ce bonheur rend envieux. Toi ausi tu voudrais un homme qui t'aime et avec qui tu vas construire une maison. Une vie. Un mariage. Des enfants. Tu voudrais bien un boulot aussi, et réussir ce que tu entreprends. Et puis, y'a ces bouts de gras un peu partout sur ton corps que tu aimerais bien faire disparaître. Comme elle, comme lui, comme eux. Et oui, le bonheur fait des envieux. S'il se transmet? Ce qui est certain, c'est que lorsqu'on déjeune au resto avec quelqu'un qui tire une tête de trois pieds de longs... on finit par faire la même tête que lui. Mais dans l'autre sens... Parfois oui, ça fonctionne. La bonne humeur de l'autre rayonne tellement que tu finis par sourire, et rire même. Et d'autres fois, ç'en est agaçant ce bonheur, cette joie... que toi t'as pas. C'est bien ce que je disais, le bonheur fait des envieux. M'enfin le bonheur, ça se trouve pas dans les kinder surprise. Faut se creuser la vie un peu. Parce que s'il rend envieux, c'est qu'on ne le voit que chez les autres. Mais pour ces autres, ben nous aussi on est... un autre. Et donc il y en a qui sont envieux de ton bonheur également. Ah. Ben j'ai jamais dit que ce serait simple, hein?

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12 mai 2011

Chut.

Silence. Elle danse.

C'est comme un rituel. Il y a des mots muets qui jaillissent de ses pas. Des larmes qui s'écoulent de ses bras. Le bonheur au bord des lèvres. C'est comme si elle touchait au coeur même de la vie, alors que la sienne est parcourue de frissons glacés. Ses mouvements esquissent le portrait de ses aimés. Les présents. Et les absents. On ne perçoit pas la mélodie qui l'entraîne. Elle est dans sa tête. Dans son corps entier peut-être même. Coupée du temps, elle laisse échapper ses blessures. Un cri muet. C'est l'expression même de l'indiscible. Un chemin vers l'innaccessible.

Silence. Elle danse.

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30 avril 2011

Pays des Emmerdes.

J'ai pas trouvé moi, le pays des merveilles. Non, ce serait plutôt celui des emmerdes que j'ai rejoint. Et j'en peux plus. C'est un leurre que d'espérer construire un monde à son image, l'image du monde te rattrape sans cesse, et te jette dans un puit sans fond.Tout comme c'est une hérésie de croire qu'on guérit d'un cancer. On soigne des bobos, mais on ne guérit pas grand chose. Quel est le sens de toute cette mascarade? A quoi ça sert tout ça? Fuck. Bonne nuit.

31 octobre 2010

C'est jamais simple.

 

 

Non. C'est jamais simple. Jongler entre les hauts des cimes et les fonds d'océan.

Lassitude.

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